Se Tenir Debout
Le premier défi que l’être humain a dû relever en arrivant sur terre, pour devenir ce qu’il est, c’est de passer de la position quadrupédique (à 4 pattes) à la station debout érigé sur les seules deux pattes arrière. Ceci a permis à la main et au cerveau de se développer.
Si cette position debout sur les deux pieds nous paraît naturelle, sa réalisation est un véritable exploit qui a nécessité la création et la mise en œuvre de mécanismes neurologiques très complexes.
La Pesanteur
En effet, pour survivre dans son élément hostile, donc rester debout, garder l’équilibre et se déplacer, l’être humain doit vaincre une force d’opposition considérable, que nous avons fini par négliger car s’appliquant depuis toujours sur nous et étant devenue inconsciente : la Pesanteur.
La pesanteur est le vecteur principal du développement des organismes vivants.
Les voyages dans l’espace
Ce sont les voyages dans l’espace qui ont permis de mettre en évidence l’importance de la pesanteur sur la physiologie du corps humain. Ainsi certains cosmonautes russes ont passé presque un an dans l’espace, au bord de la station Mir. Ils ont donc été soumis à un environnement sans pesanteur pendant toute la durée de leur séjour. On a alors constaté des modifications extraordinaires de leur physiologie :
- Pour l’ensemble du vol, ils ont grandi en moyenne de 4 centimètres.
- En 3 jours, ils perdent 15 % de leur masse sanguine. 25 % de cette masse sanguine est perdue à la fin du vol. Les cosmonautes présentent un visage bouffi et des jambes de poulet car le cœur, ne devant plus lutter contre la pesanteur, dirige prioritairement le sang et les autres liquides corporels vers la partie haute du corps. Ceci est interprété comme un accroissement anormal de la masse sanguine par le cerveau qui en réaction, tend à diminuer la masse liquidienne en augmentant les sorties par les urines et en diminuant les entrées. La soif devient inexistante. Il faut que les cosmonautes se forcent à boire. Le sodium et le potassium sont éliminés.
- Il y a une perte de calcium et de phosphore. Il s’installe rapidement une ostéoporose.
- Les muscles s’atrophient. Même le cœur devient paresseux et s’atrophie également malgré l’intense activité physique développée par les cosmonautes car la station Mir était équipée de tapis roulant et de vélos ergonomiques.
Le système neurosensoriel
C’est lui qui est le plus perturbé :
- Les cosmonautes ne savent plus marcher lorsqu’ils reviennent sur terre. Il leur faut plusieurs jours pour retrouver la marche.
- Ils ne savent plus écrire. Ils sont devenus dyslexiques. Un programme spécial de réentraînement à l’écriture a été mis au point pour eux. Ce programme est d’ailleurs utilisé à l’heure actuelle pour la rééducation de nombreux dyslexiques.
- Ils sont incapables de coordonner leurs gestes.
- Ils présentent des troubles psychiques, des hallucinations.
- Les réflexes s’émoussent loin de la terre. Ainsi le mouvement des yeux qui suit un objet qui se déplace prend du retard sur l’objet.
- Sur terre, les muscles extenseurs sont plus toniques que les muscles fléchisseurs. Dans l’espace, c’est l’inverse. L’ensemble du corps tend donc à prendre une position fœtale en apesanteur.
- On remarque un vieillissement cérébral. Ils présentent des troubles psychiques, des hallucinations.
- Il y a des roubles du goût et de l’odorat.
La vision est également gravement affectée.
Les Américains ont remarqué que 50% de leurs astronautes avaient une baisse de la vision.
Ceci serait lié à l’augmentation du flux sanguin à l’intérieur du crâne, comme nous l’avons vu plus haut, et la pression qui en résulte affecte les yeux en créant un aplatissement de l’arrière de l’œil car le volume du liquide céphalo-rachidien, liquide qui baigne le cerveau et les structures neurologiques centrales, serait augmenté dans le crâne et les orbites.
Cette baisse de la vue n’est pas toujours réversible et un astronaute a gardé une diminution de son champ visuel de 30%.
Si s’habituer à l’espace demande quelques jours, il faut 2 ans pour se réhabituer à la terre.
Pour les professionnels
Nous vous apprendrons à diagnostiquer et traiter les perturbations de ce système neurosensoriel par notre méthode d’Ostéopathie Posturologique.
Pour les particuliers
La pesanteur s’applique donc constamment sur nous et toute notre organisation neurophysiologique est bâtie pour répondre à cette contrainte. Les organismes vivants ont élaboré des mécanismes de contrôle de la posture pour répondre à cette gageure.
Les agressions extérieures, perturbatrices, sont nombreuses et fréquentes. Pour vivre bien, longtemps, un bilan ostéopostural régulier est indispensable.
SIOPOS
La SIOPOS une association à but non lucratif dont l’objet est d’enseigner l’Ostéopathie sous toutes ses formes et son application pratique basée sur la théorie du Système Postural.
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